La Cabussada ! Testo

Testo La Cabussada !

Se promenant le matin,
La cigarette à la main.
Les yeux fixés sur la mer,
Coeur à découvert.
Soudain, s'arrête flashé,
Il n'a vu qu'elle.
Son sein si charmant, si parfait
Lorsque la belle a plongé.

Laissant là, sur les rochers,
Ses affaires et son passé,
Il écrase son mégot,
Enlève son manteau.
S'en va d'un pas assuré,
Dans l'eau si froide,
Rejoindre la beauté salée,
Le bel éclair allumé.

Adieu parents et voisins,
Jolies filles du chemin.
Ce soir, ne m'attendez pas,
Ne comptez plus sur moi.
Cette sirène allongée
C'est ma maîtresse,
Couché sur son ventre d'argent,
Je vivrais joies et tourments.