Souvenirs De Cartable Testo
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Testo Souvenirs De Cartable
La petite cagoule acrylique
Qui rend les cheveux électriques
Qui serre fort le cou
Et conserve les poux
Les collants en laine qui grattent
Et tombent en plis sur nos pattes
L'entrejambe aux genoux
Et là, un trou
La malle aux affaires égarées
Qui trône dans un coin du préau Qu'on abandonne chaque été
Remplie de gants et de manteaux
Le réfectoire de la cantoche
Les dam' de servic' toutes moches
Qui font cent décibels
En cognant la vaisselle
Leur bras fermes comme un blanc d'oeuf
La purée d' riz, la langue de boeuf
Tiens mon petit lapin
Et merci mon chien
Leurs prénoms qui se font la malle
Mais l'estomac qui nous rappelle
De longs sanglots que l'on ravale
A la vue d'un choux de Bruxelles
Les cols roulés qui nous étouffent
Le cordon cousu à nos moufles
Une idée de nos mères
Pour les perdre par paires
La photo de classe jamais classe
Le photographe qui grimace Pour un sourire en coin
Et quatre dents en moins
Les cartons perchés au grenier
Qu'on entasse puis qu'on éviscère
Pour faire rire les invités
A chaque « décenniversaire »
L'odeur de la colle Cléopâtre
Et celle de nos masques en plâtre
Souvenirs de primaire
Pour la fête des pères
Le stylo aux quatre couleurs
Tu peux m' prêter ton effaceur ?
une dictée de mots
Tu passes au tableau
Ça donne le moral d' un yoyo
Les couleurs d'une boule magique
La gorge pleine de calots
D'êt' jamais preum's à l'élastique
Le jour où l'on rouvre la malle
De nos souvenirs de cartables
On a beau dire même pas mal
Faut des miroirs incassables
Qui rend les cheveux électriques
Qui serre fort le cou
Et conserve les poux
Les collants en laine qui grattent
Et tombent en plis sur nos pattes
L'entrejambe aux genoux
Et là, un trou
La malle aux affaires égarées
Qui trône dans un coin du préau Qu'on abandonne chaque été
Remplie de gants et de manteaux
Le réfectoire de la cantoche
Les dam' de servic' toutes moches
Qui font cent décibels
En cognant la vaisselle
Leur bras fermes comme un blanc d'oeuf
La purée d' riz, la langue de boeuf
Tiens mon petit lapin
Et merci mon chien
Leurs prénoms qui se font la malle
Mais l'estomac qui nous rappelle
De longs sanglots que l'on ravale
A la vue d'un choux de Bruxelles
Les cols roulés qui nous étouffent
Le cordon cousu à nos moufles
Une idée de nos mères
Pour les perdre par paires
La photo de classe jamais classe
Le photographe qui grimace Pour un sourire en coin
Et quatre dents en moins
Les cartons perchés au grenier
Qu'on entasse puis qu'on éviscère
Pour faire rire les invités
A chaque « décenniversaire »
L'odeur de la colle Cléopâtre
Et celle de nos masques en plâtre
Souvenirs de primaire
Pour la fête des pères
Le stylo aux quatre couleurs
Tu peux m' prêter ton effaceur ?
une dictée de mots
Tu passes au tableau
Ça donne le moral d' un yoyo
Les couleurs d'une boule magique
La gorge pleine de calots
D'êt' jamais preum's à l'élastique
Le jour où l'on rouvre la malle
De nos souvenirs de cartables
On a beau dire même pas mal
Faut des miroirs incassables
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