Lune Rouge Testo

La Lune est blanche sur Marseille
J’recrache une barre vers le ciel
En fumette quand j’pilote
J’perds le marocco dans le siège
C’est nique la vie à Tony
Que ça fume la bombe atomique
Déter’ on veut le llion-mi
En dernier Porsche, toit panoramique
Croise la famille, salam aleykoum
Le pochon caché dans les couilles Les condés parlent mal dans les fouilles
Ces fils de pute armés font les fous

Quillé sur la Lune, j’vois les sirènes qui s’allument
C’est bientôt minuit, j’ai trop tiré sur la fume’
Quillé sur la Lune, j’vois les sirènes qui s’allument
C’est bientôt minuit, j’ai trop tiré sur la fume’

J’suis au bout de ma life
Un million d’soucis dans la tête
Ouais j’gamberge la night
J’repense à toi et à mes dettes
J’suis seul sur le bitume
J’ai jamais joué la vedette
Réglo dans mes tunes
J’ai jamais niqué la recette
J’vois les Fazer qui se lèvent
J’ai le joint entre les lèvres
Que des mauvais élèves
Rallume le pét’ quand on se lève J’vois les petits qui jobbent au béton
Tout dans la sacoche Louis Vuitton
Y’a le coup qui mène au guidon
Ça s’nique la tête à coup de flashtons
Éteins ton shnin hendek y’a l’maton

Quillé sur la Lune, j’vois les sirènes qui s’allument
C’est bientôt minuit, j’ai trop tiré sur la fume’
Quillé sur la Lune, j’vois les sirènes qui s’allument
C’est bientôt minuit, j’ai trop tiré sur la fume’

Sur le fil au bout de ma life
Mes démons m’appellent dans la night
C’est la vie de rue sur la basse
J’suis défoncé sous la moonlight
Marseille une ville de malades
La mauvais réput’ des Kalach’
J’consomme trop de drogue à mon âge
J’perds la tête, je fume la salade
Accélère, le guidon s’élève
Le guetteur qui prend la relève
Dans la vie de mauvais élèves
Les gercures de beuh sur les lèvres
C’est la guerre des places au béton
Les pochons, sacoches Louis Vuitton
Sous la Lune on vide flasthons
Fais rentrer la trousse aux matons

Quillé sur la Lune, j’vois les sirènes qui s’allument
C’est bientôt minuit, j’ai trop tiré sur la fume’
Quillé sur la Lune, j’vois les sirènes qui s’allument
C’est bientôt minuit, j’ai trop tiré sur la fume’