A Quoi Bon Testo

couplet 1 :
un big up à tous mes potos d'infortune,
c'est que cette fois j'y ai laissé des plumes.
comme un oiseau qui ne vole plus, ma vocation est révolue,
je ne trouve plus de lendemain à ma cause si défendue.
un jour peut-être les gens verront leur destin,
la planète meurt mais c'est mes gosses qui s'ront là demain.
je ne veux pas vivre détruisant tout sur ma route,
mais mes voisins n'en ont que faire, sans aucun doute.
refrain :
a quoi bon continuer à vivre ce combat ?
je n'ai pas assez de force pour suivre mes pas.
mon cœur pleure mais ma motivation n'est plus là,
a force d'essuyer l'avenir j'ai oublié de vivre pour moi.
a quoi bon continuer à vivre ce combat ?
je n'ai pas assez de force pour suivre mes pas.
mon cœur pleure mais ma motivation n'est plus là,
a force d'essuyer l'avenir j'ai oublié de vivre pour moi.

couplet 2 :
dans mon confort quotidien j'appréhende demain,
ce mot m'inquiète tous les jours et je n'ai plus faim.
l'occidental égoïste ressent enfin l'amertume
des peuples du monde qui n'ont jamais eu de thune !
un jour peut-être, la tendance s'inversera,
les pauvres pourraient s'inviter à manger chez moi.
l'humanité reviendrait à la base de la vie,
on n'roulerait pas en porsche si l'autre n'avait pas de lit !

refrain :
a quoi bon continuer à vivre ce combat ?
je n'ai pas assez de force pour suivre mes pas.
mon cœur pleure mais ma motivation n'est plus là,
a force d'essuyer l'avenir j'ai oublié de vivre pour moi.
a quoi bon continuer à vivre ce combat ?
je n'ai pas assez de force pour suivre mes pas.
mon cœur pleure mais ma motivation n'est plus là,
a force d'essuyer l'avenir j'ai oublié de vivre pour moi.

couplet 3 :
la terre se meurt car nous vivons sans l'écouter,
les arbres pleurent de se voir si souvent arrachés.
imagine un homme qui brûle sa maison
et qui après se plaint de ne plus avoir de salon !
un jour peut-être, la terre dira qu'elle ne nous aime plus ;
ce s'ra trop tard pour dire qu'on nous avait prév'nu...
les industries devraient reprendre leur cartable
et apprendre du sort au lieu de jouer avec le diable.