Rhum Coca Testo

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Testo Rhum Coca

La nuit sous la pluie, je veux qu’on me voie déambuler sous alcoolémie
Qu’on me prenne dans les bras, le cliché du gars qui traîne
L’air amoureux, les ciels de laine, la brume au petit jour, et le temps à rebond
Comme si j’avançais, caméra en plan séquence
Dans les rues, sur les quais, à m’enticher d’une évidence
Je veux plus qu’on me parle de musique, et pourtant je veux qu’on m’écoute
Je veux une maison en mosaïque, et la mer au bout d'la route
Dans l’ivresse des rues, et des nuits échappées
Je cours, et cours encore, sans jamais me rattraper
Et je n’entends plus rien de ceux qui viennent me parler
Laissez-moi seul comme un chien, et mon chemin, je le retrouverai

J’ai envoyé des messages, trop tard le soir
J’ai cherché à confier mon cœur aux peurs noires
J’ai passé tant de nuits, sans nous rappeler
Une promesse d’un soir, que j’ai vite oubliée
Dans les rhums coca, s’est plongée ma jeunesse
Car quand le monde est flou, on n’a plus que l’ivresse
Pour éteindre la tête, et les pensées fleurs
On se donne à la fête, en avalant des couleuvres
J’ai voulu cacher, et rayer mon visage
C’est pas bien important, tout ça n’est qu’un mirage
On s’attache à des choses, qui souvent nous dépassent
On veut prendre la pause, mais moi ça me lasse

Oh-oh, oh, oh-oh, oh, oh
Oh-oh, oh, oh, oh

J’ai voulu la nuit, baiser la Terre entière
J’ai trop besoin de ça, avant la mise en bière
Quand les forêts se déciment, et que tout s’écroule
J’ai besoin de danser, sous la pluie, sous la foudre
J’ai croisé des gens bien, et sillonné des routes
Entrepris des voyages, pour prendre soin de mes doutes
J’ai joué dans des bars, devant si peu de monde
Du reggae dans un garage, le doigt sur la mappemonde
Dans les soirs de pleine lune j’ai voulu me confondre
Pour offrir ma plume, entre Kyoto et Londres
Mes histoires qui remplissent mes carnets d’écriture
Comme s'esquissent sous du verre les enluminures
J’ai tant manqué de temps, et perdu des amis
On écume, on écope, il y a des gens qu’on oublie
Mais je me souviens de tout, et de la poésie
J’emmerde les gens parfaits, j'préfère mes hérésies

Oh-oh, oh, oh-oh, oh, oh
Oh-oh, oh, oh, oh