Sur Un Fil Testo
Testo Sur Un Fil
On m'dit que les paroles s'envolent et que les écrits restent
Ça les arrange vu qu'ils ont pas de parole
Et le monde du travail est ainsi fait le petit chef te guette
Prêt à faire usage de son sifflet
Je ne les digère plus j'ai vu clair dans leurs discours d'anges
Et j'me suis vu ligoté sur une planche
Je vis le taff comme une punition, ma passion comme un taff
Et j'm'achète de la drogue avec l'argent de la CAF
J'suis qu'un jeune qui s'approche de la trentaine, quoi
Je ne me demande même pas si j'ai pris la bonne ou la mauvaise voie Dans c'dédale pourquoi se débattre face à tant d'âmes néfastes ?
J'm'en bats j'm'éloigne, j'les oublierai à coup d'Amnesia
À coup d'abnégation sur un fil dans l'vide
J'leur fait plaisir en restant pauvre pour qu'ils s'sentent libres
Et quand j'me dis qu'dans leurs églises ils font mine d'être sensibles
J'me dis que le paradis c'est l'enfer puissance 1000
Gouverné par des voleurs et des mafieux alors
J'irai voter qu'si on me demande lequel d'eux j'veux voir mort
Regarde leurs visages quand ils tendent la main
Tu pourrais trouver plus d'humanité dans le regard d'un chien
J'enchaîne les rendez-vous mon assistante sociale me dit qu'c'est
La banque de France qui va choisir a quelle croix on va m'fixer
J'essaye de rester zen, sous les yeux de mes ennemis
Si j'étais eux j'prierais pour qu'on n'me confie pas de fusil
L'animal sauvage en moi est endormi
Ne reste que le mouton qui travaille et qui s'ennuie
Hélas, le temps qui passe va faire de moi un trentenaire
Qui s'accroche à son rap comme à son radeau sous la tempête
J'essaye de faire ma route Mais tous les sentiers mènent à la perdition ou à s'faire licencier
Dans cette ville encore plus chelou qu'moi quand j'suis défoncé
J'aurai bientôt l'air d'être en pierre à force de m'adapter
Je n'suis qu'un poète disparu qui court après ses traces
Un homme que le banquier transforme en machine
Vu d'ici déjà le futur me dépasse
J'suis prêt a m'étouffer avec mes racines
Boîte aux lettres inondée d'menaces d'huissiers
Comme l'impression qu'tout l'monde m'oublie à part mes créanciers
J'aime pas faire chier les autres alors j'en parle a sonne-per
Mais j'rêve de m'défouler sur mon chef au prochain mot d'travers
J'essaye de faire le vide autour de moi j'fuis
Et au final j'm'efface comme tous les gens que j'vire de ma vie
J'attends un astéroïde pour nettoyer c't'espace
De ma planète d'abrutis, ma race de dégueulasses
Tu vas voter pour qui ? T'as toujours pas compris ?
Tu crois qu't'es devenu quelqu'un d'bien parce que t'obéis ?
Réfléchir à chaque fois, croire ? Pourquoi pas
Mais être certain c'est un mal, un voile pour n'pas voir
- La CAF m'a coupé mes allocations
Mon smic annuel m'a fait dépasser leur plafond -
Ça les arrange vu qu'ils ont pas de parole
Et le monde du travail est ainsi fait le petit chef te guette
Prêt à faire usage de son sifflet
Je ne les digère plus j'ai vu clair dans leurs discours d'anges
Et j'me suis vu ligoté sur une planche
Je vis le taff comme une punition, ma passion comme un taff
Et j'm'achète de la drogue avec l'argent de la CAF
J'suis qu'un jeune qui s'approche de la trentaine, quoi
Je ne me demande même pas si j'ai pris la bonne ou la mauvaise voie Dans c'dédale pourquoi se débattre face à tant d'âmes néfastes ?
J'm'en bats j'm'éloigne, j'les oublierai à coup d'Amnesia
À coup d'abnégation sur un fil dans l'vide
J'leur fait plaisir en restant pauvre pour qu'ils s'sentent libres
Et quand j'me dis qu'dans leurs églises ils font mine d'être sensibles
J'me dis que le paradis c'est l'enfer puissance 1000
Gouverné par des voleurs et des mafieux alors
J'irai voter qu'si on me demande lequel d'eux j'veux voir mort
Regarde leurs visages quand ils tendent la main
Tu pourrais trouver plus d'humanité dans le regard d'un chien
J'enchaîne les rendez-vous mon assistante sociale me dit qu'c'est
La banque de France qui va choisir a quelle croix on va m'fixer
J'essaye de rester zen, sous les yeux de mes ennemis
Si j'étais eux j'prierais pour qu'on n'me confie pas de fusil
L'animal sauvage en moi est endormi
Ne reste que le mouton qui travaille et qui s'ennuie
Hélas, le temps qui passe va faire de moi un trentenaire
Qui s'accroche à son rap comme à son radeau sous la tempête
J'essaye de faire ma route Mais tous les sentiers mènent à la perdition ou à s'faire licencier
Dans cette ville encore plus chelou qu'moi quand j'suis défoncé
J'aurai bientôt l'air d'être en pierre à force de m'adapter
Je n'suis qu'un poète disparu qui court après ses traces
Un homme que le banquier transforme en machine
Vu d'ici déjà le futur me dépasse
J'suis prêt a m'étouffer avec mes racines
Boîte aux lettres inondée d'menaces d'huissiers
Comme l'impression qu'tout l'monde m'oublie à part mes créanciers
J'aime pas faire chier les autres alors j'en parle a sonne-per
Mais j'rêve de m'défouler sur mon chef au prochain mot d'travers
J'essaye de faire le vide autour de moi j'fuis
Et au final j'm'efface comme tous les gens que j'vire de ma vie
J'attends un astéroïde pour nettoyer c't'espace
De ma planète d'abrutis, ma race de dégueulasses
Tu vas voter pour qui ? T'as toujours pas compris ?
Tu crois qu't'es devenu quelqu'un d'bien parce que t'obéis ?
Réfléchir à chaque fois, croire ? Pourquoi pas
Mais être certain c'est un mal, un voile pour n'pas voir
- La CAF m'a coupé mes allocations
Mon smic annuel m'a fait dépasser leur plafond -
Lyrics powered by LyricFind